Fraude en assurance auto : que risquez-vous en cas de fausse déclaration ?
Lors d’une souscription à l’assurance auto, nombreux sont les informations à remplir : les caractéristiques du véhicule et les informations personnelles de l’usager. Bien renseignés sur les critères des assurances, certains usagers sont tentés de fausser ces informations. Leur but : obtenir un taux de remboursement plus avantageux en cas de sinistre, gagner des privilèges plus favorables. Tout cela est bien tentant, mais prenez garde. Ce genre de fraude est puni par la loi.
Connaitre les différents types de fraude
Grâce à Internet, vous pouvez avoir votre assurance immédiate en ligne. Vous remplissez un formulaire et en quelques minutes, vous êtes déjà assuré. Oui, mais faites attention lorsque vous remplissez votre formulaire. Vérifiez bien avant de valider votre demande que toutes les informations que vous avez données sont correctes. C’est très important, car une fausse déclaration peut vite être considérée comme une fraude intentionnelle, dont le but ultime est de réduire sa prime d’assurance.
L’autre type de fraude qui survient assez souvent aussi est la déclaration de faux sinistres. Les particuliers se plaisent à multiplier les déclarations de vol, d’accident, de dégradation et incendie, même si le fait n’existe pas et quitte à exagérer la situation. Tout cela dans le but de soutirer des indemnités de réparation. Cela représente 10% des fraudes en assurance.
Quelles sont les pénalités ?
Une personne qui réalise une fraude sur la déclaration d’assurance peut risquer différentes sanctions plus ou moins lourdes. Parmi elle, une amende de 4500 € et un emprisonnement de deux ans. Dans certains cas, le tribunal peut ordonner une confiscation du véhicule et un retrait de permis de conduire pouvant aller jusqu’à 5 ans. Dans des cas extrêmes comme la fausse déclaration de vol, l’assuré peut encourir une amende de 375 000 € pour escroquerie.